En résidence pendant deux semaines au théâtre, Soraïda Caron y travaille son spectacle, troisième volet de la trilogie sur la surconsommation Mange-moi mon amour afin qu’il corresponde aux normes physiques de la salle de spectacles : «J’avais présenté la pièce à l’été dernier à La Forge à Bérubé, elle était conçue pour cette salle. Aujourd’hui, j’ai cinq danseurs sur scène et une nouvelle énergie".

Le spectacle sera davantage « dansé », un peu moins théâtral, mais a toujours pour objectif de faire prendre conscience de l’influence de la surconsommation sur le caractère humain de la société : « La pièce est plus proche des émotions et laisse place à l’imagination, il faut laisser vivre les images présentées à l’intérieur de nous-mêmes », explique la chorégraphe, qui a tout récemment lancé sa compagnie de danse à Trois-Pistoles. Il y aura une projection vidéo et la finale «motorisée» est un montage filmé. La musique est très variée, de Michael Jackson à la trame sonore de Run Lola Run, en passant par des chants de bélugas.

Mange-moi donc mon amour est un spectacle de danse entièrement chorégraphié par la pistoloise, titulaire d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’Université du Québec à Montréal. Mme Caron avait décidé de revenir dans le Bas-Saint-Laurent pour y faire vivre son talent en création et avait intégré l’École de danse de Rimouski en 2008.

 

« Mars elle danse » à Trois-Pistoles

Aujourd’hui aux rênes de sa propre compagnie de danse contemporaine, «Mars elle danse», elle propose plusieurs types de cours aux gens de la région : « C’est un défi d’installer une telle compagnie à Trois-Pistoles et j’adore relever les défis! », exprime la chorégraphe. Soraïda Caron est obnubilée par les rapports hommes-femmes : « Mars pour les hommes viennent de Mars et les femmes sont représentées par « elle », le tout forme aussi le prénom Marcel, celui de mon père, un excellent danseur en ligne de Saint-Cyprien».

Informations : www.marselledanse.com.

Source : Journal L'Avantage